BONITO 15-20 janvier

     1000km a faire... pas trop un souci quand il y a 4 conducteurs dans la voiture dont 3 qui aime bien ca !!!
Sauf quand il pleut evidemment, que les routes sont petites et habilement parsemees de parallepepidos, des dos d anes aleatoirement indiques et rarement tres logiques !!! N importe on prend notre temps, s arretons dormir a Dourados pour arriver le lendemain a Bonito, toujours sous la pluie :-(

     On a traverse le meme type de paysage de plaines et petites collines, vertes ou plantees, le royaume de la canne a sucre et des grands proprietaires. Parfois des campements precaires le lonfg de la route nous rappelle qu ici les paysans sans terres, indigenes ou non, n hesitent pas a se reapproprier les terrains ! M enfin ce n est pas les paysages typiques qu on attend du Bresil, plutot de la Normandie !

     Bonito est un village qui a pousse rapidement maissans exces avec l essor du tourisme, toute l activite s y concentre dans la rue principale. Restaurants ou on peut manger du crocodile, bars et artisans, il fait bon y deambuler et on s y sent rapidement a la maison. Autour de la les endroits a decouvrir abondent, on passe une apres midi a descendre une riviere en combinaison masque et tuba pour observer les poissons, on retourne le lendemain faire les couillons dans une autre riviere sur des grosses boue, on explore une grotte qui abrite un lac souterrain d un bleu lncroyable... il faudrait plus de temps pour decouvrir vraiment la region mais on en prend un apercu des plus agreables tout en prenant le temps.

LA MAD A BONITO?

    un soir on reste avec un groupe d artisans a papoter tard dans la nuit en vidant des bieres et en jouant de la musique (les Bresiliens sont tres forts dans ces 2 activites). C est sans doute dans ces moments la que j ai le plus appris de portugais car pas question de renoncer a communiquer, heureusement ils sont tres gentils et on s en sort bien !!!
     Rendez vous est donc pris le lendemain pour aller manger dans la petite pizzeria librairie qu ils sont en train de monter dans un coin excentre de la ville... Et Jason repart avec le TShirt de la Mad que portait Jeremy qui lui a decrit l assos et le prix libre de long en large... Du coup on se sent a la maison, sans est une d ailleurs, on rigole avec des copains mangeons des pizzas arrosees de caipirinha et on donne ce qu on veut a la fin. Elle est pas belle la vie?

    Mais le temps passe trop vite, une derniere nuit qu on passe dans ue fazenda (comme une hacienda, une immense propriete) a une 10aine de km, le temps de se prelasser au bord de la riviere. Il faut partir !! Claire a beau avoir repousse son retour il lui fait rentrer, on l accompagne avec Jerome histoire qu elle ne fasse pas toute seule, en voiture, les 1300 km qui la separe de Sao Paulo...  Tous motives par ce dernier road trip mais on n arrive pas a partir avant le dernier moment.l Du coup le retour est plutot stressant, pas le temps de faire de pauses on doit rouler a tour de role pour etre dans les temps, d autant qu il n est pas vraiment question de faire des records de vitesse sur les routes bresiliennes !!!!