Je rentre le lundi soir de Cochabamba, retour eprouvant avec la plus grosse bolivienne que vous puissiez imaginer assise a cote de moi, debordant sur mon siege et s ecroulant sur moi des qu elle s endort, c est a dire tout le temps...
Au Jimenez pas de nouvelles de Laurent mais je finis la soiree avec un francais qui part le lendemain, on partage une bouteille de rouge et nos impressions de voyage, on papote aussi avec une chilienne tres sympa qui comme nous decouvre la Bolivie.
J ai beaucoup a faire, bien qu on ait beaucoup marche avec Camille on est reste trop peu de temps pour prendre vraiment l ampleur de la ville. Alors je recommence mes deambulations, vers le bas ou vivent les riches, du cote du Prado ou s alignent buildings modernes et magasins, mais aussi vers le haut:
la Paz est dans une cuvette et s etend sur divers flancs de montagne, du coup on est bien loin de la traditionnelle (et deprimante) architecture sud americaine en damiers. En haut s etend la plaine de l altiplano et les banlieues de l Alto: pour y aller a pied il faut du courage, du souffle... et des pauses: ca monte sec par des escaliers escarpes. On est en plein les quartiers populaires, maisons de briques rouges, rarement terminees, apparamment pour des raisons d impots... comme en Grece ou en Italie. C est bordelique, vivant, et la vue sur le reste de la ville est extraordinaire !!!!
Je retrouve aussi avec plaisir les marches du centre, les vendeurs de jus d orange et les mamitas qui vendent des sandwichs a l avocat.... 3 jours passent sans que je m en rendent compte et Laurent m appelle enfin, rdv pris pour le vendredi soir.
derniere journee en solitaire, dernieres ballades pleines de rencontres, une militante des Mujeres Creando dont je photographie les grafs depuis mon 1er sejour en Bolivie, militants indigenes qui occupent le square devant la prison de San Pedro pour demander justice pour les morts de Santa Cruz... je suis arrive quelques jours apres les grosses manifs a la Paz et pour l instant les choses semblent rentrer dans l ordre, Morales a trouve un accord avec son opposition mais le peuple est encore dans la rue, et sur la route puisque une marche rassemble les partisans de l unite nationale et converge vers Santa Cruz, siege de la bourgeoisie secessioniste...
Vendredi 26 septembre, contact avec Laurent et les musiciens de FKO (non, ne cherchez pas sur facebook, a la limite sur youtube)... dont je vous parlerai une prochaine fois...
des bisoux